27/08/2025 –, Salle Cette 2
Toi aussi, tu es venu·e en CAE ou dans un collectif de travail alternatif pour être autonome, décider de ton temps, et comment et avec qui tu travailles ? Si la réponse est oui, cet atelier est pour toi. Son objectif : révéler les zones de lumière et d’ombre de l’auto-organisation de son activité. Un temps pour faire réaliser un autodiagnostic collectif sur ces conditions de travail en tant qu’entrepreneur·e.
Comme beaucoup d'autres, la CAE est apparue comme le lieu idéal pour concilier ces valeurs, son envie d’appartenir à un collectif et d’être le plus autonome possible dans son organisation de vie. Mais alors, comment ça se traduit en temps de travail ? dans la déconnexion pro/perso ? Finalement, être entrepreneur·e, ça protège mieux de la souffrance au travail ? Cet atelier se veut un temps de partage sur les dynamiques à l'œuvre en dans la gestion de son projet de vie, et sur l’identification de certains pièges qui se présentent sur le chemin de l’émancipation.
- Prendre conscience des réalités concrètes de ses conditions de travail en tant qu’entrepreneur-salarié en CAE.
- Identifier les écarts entre les aspirations (autonomie, émancipation, collectif) et les réalités vécues (temps de travail, précarité, charge mentale).
- Réaliser un autodiagnostic collectif de sa situation de travail, en mettant en lumière les zones de satisfaction et les zones de tension.
- Déconstruire les mythes autour de l’auto-organisation et de l’entrepreneuriat comme garantie de liberté.
- Repérer les risques de précarisation, d’isolement, et d’auto-exploitation dans l’exercice de son activité.
- Partager des ressources et des stratégies pour renforcer son pouvoir d’agir (aménagement du travail, protection de sa santé, droit à la déconnexion, action collective).
- Renforcer la solidarité entre entrepreneur·e·s pour construire ensemble des conditions de travail réellement émancipatrices.
a partir de données de recherches et de conclusion d'interventions, animation d'un travail collectif et réflexions individuelles des participant·es mises en partage.
Public concerné - pré-requis et/ou autres préalables demandés aux participant·es:Entrepreneur·es, accompagnateur·es.
Nombre de participant·es souhaité·es:Entre 13 et 20 personnes
Depuis le début de son parcours professionnel, la question du rapport au travail questionne Céline. Elle interroge la frontière floue d’un travail militant et de l’engagement. La voie coopérative est son terrain de jeu pour étudier les nouvelles formes d’emploi, l’intermittence, et le travail au projet, mais aussi les organisations collectives et les systèmes de gouvernance. Elle est animée par les récits de vie, (se) raconter des histoires, comprendre cequi anime les personnes et les projets pour en extraire les savoirs, transmettre, partager. Ces histoires racontées passent aussi par l’illustration. Céline est partie prenante de diverses recherches action création et participe activement au projet Manucoop au sein du conseil coopératif.