Il ne s’agit pas ici d’écrire “beau”, mais d’écrire vrai, avec le corps, le cœur, la rage tendre et l’imaginaire rebelle. Ici, pas de “bon style” ou de “jolies tournures” — on vient comme on est, avec nos tempêtes et nos fulgurances.
On écrit pour que ça brûle, que ça soigne, que ça change. Pour remettre de la joie dans la radicalité, et du souffle dans nos luttes intérieures et collectives.

Cet atelier d’écriture est ouvert, tu n’as pas besoin d’être écrivain·e. Juste vivant·e. Allez, viens. On t’attend.

Et si quitter la voie royale de la réussite — diplôme, prestige, carrière brillante — n’était pas un échec, mais un acte de liberté ? Un désir de concret, de rythme retrouvé, de sens.

Dans cette agora, on cogitera, on prendra le temps de penser ce mouvement, de l’explorer à travers des témoignages, des métaphores, et nos propres trajectoires. Est-ce un luxe de bifurquer ? Une révolte douce ? Une promesse d’avenir ? Et nous, où en sommes-nous, entre tête et mains, entre fatigue et joie, entre cadre et cabane ?

Le contexte actuel est peu réjouissant voire légèrement anxiogène, c'est peu de le dire. Et nous, on est toujours là et on fait face, fort·es de nos expériences coopératives et de nos choix, fort·es d'une énergie mobilisatrice à convoquer plus que jamais, ce que La Manufacture coopérative nomme la radicalité joyeuse. Ce temps fort et collectif propose d'explorer ensemble ce thème, cette part de nous qui nous rend vivant·es et nous permet d'agir.